22 février 2025
Avant HAC - Toulouse : chœurs et âmes
La semaine passée, la communion entre équipe et public, malgré la défaite face à Nice, a marqué les esprits. Les uns en tribunes, les autres sur le terrain, sont à présents conscients que le maintien n’est pas une mission impossible, et donneront tout pour battre Toulouse ce dimanche (17 h 15 au Stade Océane).

On se rappelle le match aller, la déception d’être passé à côté d’une rencontre à la portée des Hacmen, les deux buts encaissés aux 70e et 86e, le poteau de Kuziaev… Depuis septembre et cette quatrième journée, l’eau a coulé sous les ponts, ceux de la Garonne comme ceux de la Seine, et charrié son lot de doutes chez les uns comme chez les autres au gré de courants alternatifs ayant fait craindre de partir à la dérive… Si les Toulousains naviguent en eaux calmes, certainement trop à leur goût, eux qui affichaient des ambitions européennes, les Havrais, après avoir évité quelques cataractes, y voient désormais plus clair. Mais commençons par nos adversaires…
Le Téfécé espérait certainement mieux que cette dixième place. Et comptait sur la Coupe de France pour ressentir à haute dose d’agréables trémulations, renouer avec celles d’il y a deux ans, quand il avait fauché en plein vol les Canaris au terme d’une finale à sens unique (5 à 1). Seulement, il y a deux semaines et demie, les Guingampais sont passés par le Stadium, faisant perdre les pétales aux Violets (0-2), lesquels ne possèdent donc plus que le championnat pour voir plus haut. Avec 27 points, les hommes de Carles Martinez Novell accusent cinq longueurs de retard sur Brest, 9e, neuf sur Lyon, 6e et premier qualifié pour une compétition européenne. Difficile… mais pas impossible. C’est bien pour cela qu’il faudra se méfier de ces Toulousains défaits la semaine passée à domicile sur la plus petite des marges face au PSG. Malgré quelques lourdes absences, celles du jeune gardien international Espoirs, Guillaume Restes, de l’attaquant Joshua King (4 buts), du défenseur Rasmus Nicolaisen, et du milieu Niklas Schmidt, victime d’une rupture des croisés, le TFC est une équipe tenant la route, emmenée par Zakaria Aboukhlal (6 buts et 2 passes décisives) et Shavy Babicka (4 buts, 1 assist). D’autant que Yann Gboho (2 + 1) devrait effectuer son retour.
Si, côté havrais, Didier Digard sera forcé de se passer d’Arouna Sangante, touché au psoas, il bénéficiera aussi de retours. Respectivement malade et blessé dimanche dernier, Gautier Lloris et Josué Casimir seront bel et bien présents dans un groupe où pourraient figurer également Mahamadou Diawara, sorti à la pause face à Nice, Fodé Ballo-Touré, voire même Abdoulaye Touré. Des joueurs qui, à l’image de l’équipe et du blason qu’elle arbore, possèdent une force salamandrique ! Un pouvoir de régénération leur offrant la possibilité de continuer d’exister dans ce championnat. Avant-derniers (17 points), les Hacmen ne pointent qu’à une longueur de Saint-Etienne, barragiste. Après un long passage à vide, ils sont désormais avides de passer hors de la zone rouge.
Le HAC ? Un club d’irréductibles, au bout de l’estuaire de la Seine, qui se débrouille avec moins de moyens que les autres. Dans un hiver morose pour la Ligue 1 en générale, dont les hautes sphères semblent imploser aux yeux de tous, sa façon de travailler, son envie de vivre, sont une respiration. Nietzsche écrivait que nous avions l’art pour ne pas mourir de la vérité, il ne nous en voudra pas d’ajouter que nous avons aussi le sport ! Le public havrais ne s’y trompe pas : lui, qui jouait l’amour en fuite, préfère désormais l’amor aux trousses ! Le voilà à nouveau conquis par la détermination des Ciel&Marine, solidaire, prêt à porter son équipe. L’union, c’est bien la clé ! C’est unis que nous devrons lutter contre ces ambitieux toulousains. C’est unis que nous renouerons avec le succès. Et c’est unis que nous nous en sortirons.
O.D.
Le Téfécé espérait certainement mieux que cette dixième place. Et comptait sur la Coupe de France pour ressentir à haute dose d’agréables trémulations, renouer avec celles d’il y a deux ans, quand il avait fauché en plein vol les Canaris au terme d’une finale à sens unique (5 à 1). Seulement, il y a deux semaines et demie, les Guingampais sont passés par le Stadium, faisant perdre les pétales aux Violets (0-2), lesquels ne possèdent donc plus que le championnat pour voir plus haut. Avec 27 points, les hommes de Carles Martinez Novell accusent cinq longueurs de retard sur Brest, 9e, neuf sur Lyon, 6e et premier qualifié pour une compétition européenne. Difficile… mais pas impossible. C’est bien pour cela qu’il faudra se méfier de ces Toulousains défaits la semaine passée à domicile sur la plus petite des marges face au PSG. Malgré quelques lourdes absences, celles du jeune gardien international Espoirs, Guillaume Restes, de l’attaquant Joshua King (4 buts), du défenseur Rasmus Nicolaisen, et du milieu Niklas Schmidt, victime d’une rupture des croisés, le TFC est une équipe tenant la route, emmenée par Zakaria Aboukhlal (6 buts et 2 passes décisives) et Shavy Babicka (4 buts, 1 assist). D’autant que Yann Gboho (2 + 1) devrait effectuer son retour.
Si, côté havrais, Didier Digard sera forcé de se passer d’Arouna Sangante, touché au psoas, il bénéficiera aussi de retours. Respectivement malade et blessé dimanche dernier, Gautier Lloris et Josué Casimir seront bel et bien présents dans un groupe où pourraient figurer également Mahamadou Diawara, sorti à la pause face à Nice, Fodé Ballo-Touré, voire même Abdoulaye Touré. Des joueurs qui, à l’image de l’équipe et du blason qu’elle arbore, possèdent une force salamandrique ! Un pouvoir de régénération leur offrant la possibilité de continuer d’exister dans ce championnat. Avant-derniers (17 points), les Hacmen ne pointent qu’à une longueur de Saint-Etienne, barragiste. Après un long passage à vide, ils sont désormais avides de passer hors de la zone rouge.
Le HAC ? Un club d’irréductibles, au bout de l’estuaire de la Seine, qui se débrouille avec moins de moyens que les autres. Dans un hiver morose pour la Ligue 1 en générale, dont les hautes sphères semblent imploser aux yeux de tous, sa façon de travailler, son envie de vivre, sont une respiration. Nietzsche écrivait que nous avions l’art pour ne pas mourir de la vérité, il ne nous en voudra pas d’ajouter que nous avons aussi le sport ! Le public havrais ne s’y trompe pas : lui, qui jouait l’amour en fuite, préfère désormais l’amor aux trousses ! Le voilà à nouveau conquis par la détermination des Ciel&Marine, solidaire, prêt à porter son équipe. L’union, c’est bien la clé ! C’est unis que nous devrons lutter contre ces ambitieux toulousains. C’est unis que nous renouerons avec le succès. Et c’est unis que nous nous en sortirons.
O.D.
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