30 septembre 2023
Abdoulaye Touré : « Le Havre ? Pile le bon endroit ! »
Ses performances sont saluées par tous et il fait partie des joueurs ayant le plus d’expérience au sein de l’effectif, bien qu’il n’ait que 29 ans : Abdoulaye Touré raconte son parcours et confie ses impressions havraises…

Abdoulaye, explique-nous tes débuts de footballeur !
J’ai commencé le foot à l’âge de 6-7 ans, à l’USSA Vertou, un petit club de la région nantaise. En parallèle, je disputais quelques tournois avec le FC Nantes : le frère de mon coach y était entraîneur, et mon coach lui avait parlé de moi dès la première séance. Mon père ne voulait pas que j’intègre directement le FC Nantes, il pensait que c’était trop tôt, alors je n’ai rejoint le club qu’à l’âge de 12 ans, puis j’y ai fait toutes mes classes.
Tu es né à Nantes, issu du quartier populaire de Malakoff. Que représente ce quartier pour toi ?
De l’extérieur, on peut entendre que c’est un quartier sensible, mais pour les personnes qui y vivent, ce n’est pas ça. Malakoff, c’est ma force ! Ça m’a permis d’avoir un équilibre en tant que joueur professionnel : quand je sortais de ce cadre, en arrivant dans mon quartier, je retrouvais mon identité d’Abdou Touré. Ça me permettait de garder les pieds sur terre.
Au fil des années, tu t’es imposé au FC Nantes, tu as même été élu « Canari de la saison » en 2017-2018 !
C’était la saison du coach Ranieri, et c’était ma première grosse saison. Pour un Nantais de naissance, cela fait plaisir, c’est une concrétisation.
Tu as connu pas mal d’entraîneurs dans ta carrière. Lesquels t’ont le plus marqué ?
Si je dois retenir deux coaches, je dirai Ranieri, parce que c’est lui qui m’a fait le plus confiance, mais celui qui m’a le plus impressionné, c’est Conceiçao, la saison précédente. Il est arrivé avec une vision ayant totalement bouleversé le club, je pense que des choses sont encore mises en place maintenant grâce à lui.
Au bout de huit saisons en pro au FC Nantes, tu finis par avoir des envies d’ailleurs…
Cela faisait un moment que je voulais partir, mais je souhaitais avoir de bonnes opportunités. J’avais l’objectif de découvrir un projet intéressant, avec l’envie de voir quelque chose de nouveau, une avancée dans ma carrière. L’Italie s’est présentée, avec le Genoa qui me voulait déjà depuis un moment, le coach en place me suivait. Ça collait avec ce que je voulais. A mon arrivée, ça s’est bien passé, je jouais. Mais les résultats n'ont pas suivi, le coach a été renvoyé puis la direction a changé, le club a été vendu. Ça s’est alors compliqué pour moi. Je me suis retrouvé en prêt en Turquie.
Que t’a apporté cette expérience de deux ans à l’étranger ?
J’ai approfondi mon anglais, appris l’italien ! (rires) En termes de caractère, de calme - parce que c’était assez compliqué -, j’ai travaillé encore sur moi-même. Cela me permet de revenir, de dire que voilà, je suis là, et je n’ai rien perdu. Même si je ne suis pas encore à 100 % !
Tu cherchais donc l’occasion de revenir en France. Quelle image avais-tu du HAC ?
Je n’avais pas de préjugés, je préfère toujours me faire ma propre idée. En arrivant ici, j’ai été très surpris. Je suis arrivé dans un groupe très familial, avec une très bonne entente, qui m’a rappelé un peu l’ambiance que j’avais connue au Poiré-sur-Vie, où j’avais été prêté six mois en 2015, avec Oswald Tanchot. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est la qualité des joueurs. J’ai été très impressionné ! Sans rien sous-estimer, je n’étais pas prêt à voir une telle qualité technique. Je suis très heureux depuis que je suis là, j’ai été très bien intégré. Et les résultats sont assez positifs, que demander de plus ?! Sachant que je sortais de deux expériences un peu plus compliquées et j’avais besoin de prendre un bol d’air. C’est pile le bon endroit !
Que penses-tu pouvoir apporter au sein d’un groupe finalement jeune ?
Ma petite expérience au niveau de la Ligue 1 et du football en général, et aussi au niveau de la maturité. Mais chacun a la possibilité d’offrir quelque chose au groupe, pas forcément le plus ancien, chacun peut dire ce qu’il faut au moment voulu. Si le plus jeune a un conseil à donner et que c’est pertinent, l’ancien doit être à l’écoute ! Pour moi, c’est comme ça qu’un groupe doit avancer.
T’attendais-tu à un début de saison aussi réussi ?
Oui et non. Oui, parce que j’étais surpris de la qualité, et je me suis dit qu’il y avait donc une petite carte à jouer. Et non, parce que forcément, quand on arrive en Ligue 1, on se dit que les gros vont démarrer fort… Depuis le début, nous jouons cette petite carte à fond ! Et pour l’instant, ça nous réussit. On va dire qu’il faut prendre le maximum de points le plus vite possible, pour se mettre à l’abri rapidement.
En dehors du foot, qu’aimes-tu faire ?
Je suis un passionné de foot ! Je regarde tous les matches ! Je mange foot, je dors foot… Je sors quelquefois avec les gars avec qui je suis à l’hôtel, on va manger ensemble, ça nous permet de couper et ça crée des liens. Mais en général, je suis très casanier.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
J’ai commencé le foot à l’âge de 6-7 ans, à l’USSA Vertou, un petit club de la région nantaise. En parallèle, je disputais quelques tournois avec le FC Nantes : le frère de mon coach y était entraîneur, et mon coach lui avait parlé de moi dès la première séance. Mon père ne voulait pas que j’intègre directement le FC Nantes, il pensait que c’était trop tôt, alors je n’ai rejoint le club qu’à l’âge de 12 ans, puis j’y ai fait toutes mes classes.
Tu es né à Nantes, issu du quartier populaire de Malakoff. Que représente ce quartier pour toi ?
De l’extérieur, on peut entendre que c’est un quartier sensible, mais pour les personnes qui y vivent, ce n’est pas ça. Malakoff, c’est ma force ! Ça m’a permis d’avoir un équilibre en tant que joueur professionnel : quand je sortais de ce cadre, en arrivant dans mon quartier, je retrouvais mon identité d’Abdou Touré. Ça me permettait de garder les pieds sur terre.
Au fil des années, tu t’es imposé au FC Nantes, tu as même été élu « Canari de la saison » en 2017-2018 !
C’était la saison du coach Ranieri, et c’était ma première grosse saison. Pour un Nantais de naissance, cela fait plaisir, c’est une concrétisation.
Tu as connu pas mal d’entraîneurs dans ta carrière. Lesquels t’ont le plus marqué ?
Si je dois retenir deux coaches, je dirai Ranieri, parce que c’est lui qui m’a fait le plus confiance, mais celui qui m’a le plus impressionné, c’est Conceiçao, la saison précédente. Il est arrivé avec une vision ayant totalement bouleversé le club, je pense que des choses sont encore mises en place maintenant grâce à lui.
Au bout de huit saisons en pro au FC Nantes, tu finis par avoir des envies d’ailleurs…
Cela faisait un moment que je voulais partir, mais je souhaitais avoir de bonnes opportunités. J’avais l’objectif de découvrir un projet intéressant, avec l’envie de voir quelque chose de nouveau, une avancée dans ma carrière. L’Italie s’est présentée, avec le Genoa qui me voulait déjà depuis un moment, le coach en place me suivait. Ça collait avec ce que je voulais. A mon arrivée, ça s’est bien passé, je jouais. Mais les résultats n'ont pas suivi, le coach a été renvoyé puis la direction a changé, le club a été vendu. Ça s’est alors compliqué pour moi. Je me suis retrouvé en prêt en Turquie.
Que t’a apporté cette expérience de deux ans à l’étranger ?
J’ai approfondi mon anglais, appris l’italien ! (rires) En termes de caractère, de calme - parce que c’était assez compliqué -, j’ai travaillé encore sur moi-même. Cela me permet de revenir, de dire que voilà, je suis là, et je n’ai rien perdu. Même si je ne suis pas encore à 100 % !
Tu cherchais donc l’occasion de revenir en France. Quelle image avais-tu du HAC ?
Je n’avais pas de préjugés, je préfère toujours me faire ma propre idée. En arrivant ici, j’ai été très surpris. Je suis arrivé dans un groupe très familial, avec une très bonne entente, qui m’a rappelé un peu l’ambiance que j’avais connue au Poiré-sur-Vie, où j’avais été prêté six mois en 2015, avec Oswald Tanchot. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est la qualité des joueurs. J’ai été très impressionné ! Sans rien sous-estimer, je n’étais pas prêt à voir une telle qualité technique. Je suis très heureux depuis que je suis là, j’ai été très bien intégré. Et les résultats sont assez positifs, que demander de plus ?! Sachant que je sortais de deux expériences un peu plus compliquées et j’avais besoin de prendre un bol d’air. C’est pile le bon endroit !
Que penses-tu pouvoir apporter au sein d’un groupe finalement jeune ?
Ma petite expérience au niveau de la Ligue 1 et du football en général, et aussi au niveau de la maturité. Mais chacun a la possibilité d’offrir quelque chose au groupe, pas forcément le plus ancien, chacun peut dire ce qu’il faut au moment voulu. Si le plus jeune a un conseil à donner et que c’est pertinent, l’ancien doit être à l’écoute ! Pour moi, c’est comme ça qu’un groupe doit avancer.
T’attendais-tu à un début de saison aussi réussi ?
Oui et non. Oui, parce que j’étais surpris de la qualité, et je me suis dit qu’il y avait donc une petite carte à jouer. Et non, parce que forcément, quand on arrive en Ligue 1, on se dit que les gros vont démarrer fort… Depuis le début, nous jouons cette petite carte à fond ! Et pour l’instant, ça nous réussit. On va dire qu’il faut prendre le maximum de points le plus vite possible, pour se mettre à l’abri rapidement.
En dehors du foot, qu’aimes-tu faire ?
Je suis un passionné de foot ! Je regarde tous les matches ! Je mange foot, je dors foot… Je sors quelquefois avec les gars avec qui je suis à l’hôtel, on va manger ensemble, ça nous permet de couper et ça crée des liens. Mais en général, je suis très casanier.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
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